13 Décembre 2015
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Le réchauffement climatique observé au cours des 50 dernières années est deux fois plus rapide que celui observé en un siècle de 1906 à 2005. D’après les thèses des scientifiques, la température moyenne sur le globe pourrait augmenter de 1,8° C à 4° C. Cela provoquerait des désastres écologiques et humains dont on peut étudier les prémices aujourd’hui par la multiplication et l’intensité grandissante des phénomènes climatiques.
Le système alimentaire industriel mondial contribue pour près de 50% aux émissions de gaz à effet de serres.
Personne n'ignore l'existence de la crise environnementale et ni le changement climatique qui en découle. Pourtant, au moment des résolutions, nous, citoyens et habitants du monde avons tendance à attendre de nos dirigeants et des industriels qu'ils règlent seuls ces questions et prennent leurs responsabilités. L’avenir de nos enfants et petits-enfants devrait nous pousser à agir pour notre environnement, et à trouver des solutions pour respecter notre terre et les humains qui y vivent.
A la veille de la #COP21, six petits reporters toulousains partent à l'autre bout du monde pour découvrir les effets du réchauffement climatique. A découvrir dans Grands Reportages.
Posté par Anne-Claire Coudray sur dimanche 29 novembre 2015
L’utilisation massive des énergies fossiles provoquent le rejet de quantités énormes de CO² créant un réchauffement artificiel et forcé de l’atmosphère. « « L’utilisation des énergies fossiles, hautement polluantes – charbon, pétrole, gaz – doit être remplacée sans délai. » dit le Pape François dans la lettre encyclique sur la sauvegarde de la maison commune. Nos hommes politiques et les industries s’engagent dans une transition énergétique. La société civile est en route pour appuyer ces actions, voire les devancer, car des solutions à l’échelle locale existent afin d’utiliser les énergies renouvelables.
Dans les trois premières chroniques autour de la COP 21, nous nous sommes attachés à faire l’état des lieux. Mais hormis les décisions prises par nos gouvernements dans l’accord qui doit être finalisé avant la clôture de la COP 21, n’avons-nous pas une responsabilité en tant que citoyens, en tant qu’habitants de notre planète Terre ? Sommes-nous ou serons-nous ceux qui peuvent changer le monde de demain ? Plusieurs personnes habitant cette maison commune qu’est la Terre ont entrepris des actions locales, ou ont une réflexion devant aboutir à sauvegarder la Terre et si possible sauver les millions de personnes impactées par le réchauffement planétaire, par la pollution ou par notre système actuel d’exploitation des ressources.
Bande annonce du film DEMAIN qui présente ceux qui font le monde de demain
Evidemment la COP 21 est un évènement politique, mais il y a une dimension individuelle à la COP 21, celle de montrer l’exemple à travers toutes les expositions, les rencontres, les reportages. En même temps, la dimension communautaire qui s’est exprimée dans la COP 21 ou autour via les actions de la société civile, des organisations ou des associations est indissociable de la dimension spirituelle. Car l’homme n’a pas le droit d’asservir, de dominer la terre, il doit l’utiliser et la conserver, en prendre soin, la travailler au sens noble de ce verbe pour le bien commun de l’humanité.
Nathanaël Bechdolff a un brevet de technicien agricole. Autodidacte, ses diverses expériences, professionnelles ou non, lui ont permis d’acquérir des connaissances dans plusieurs domaines et d’être ouvert aux autres afin de les partager. Paysagiste à son compte depuis 1998, il développe aujourd’hui un projet de jardin botanique des plantes de la Bible sis Les Jardins de Chanabier à Aubenas (Ardèche méridionale)